Parcours

Un ascenseur amène le visiteur au dernier étage du Musée. Le parcours se déroule du troisième étage au rez-de-chaussée et suit un trajet chronologique et thématique à travers l’œuvre de Magritte.

Niveau 3

1898 - 1929

La visite débute avec la période constructiviste de l'artiste et ses relations avec le groupe 7 Arts, puis se poursuit par sa découverte de Chirico et de ses premières œuvres surréalistes. Des vitrines thématiques complètent la visite et révèlent la richesse des archives surréalistes conservées au Musée : des revues dites historiques aux tracts en passant par la correspondance de Magritte. Ces dernières mettent en avant les compagnons de route de l'artiste : E.L.T. Mesens, Paul Nougé, Camille Goemans et Louis Scutenaire ainsi que les surréalistes français rencontrés lors de son séjour à Paris : André Breton, Paul Eluard et Louis Aragon.

Niveau 2

1930 - 1950

L'étage suivant se focalise sur le retour de l'artiste à Bruxelles. Frappé par la crise économique des années trente, Magritte se consacre à ce qu'il appelle ses « travaux imbéciles », autrement dit son travail dans la publicité, qui est d'une importance capitale dans son appréhension de la notion d'image et de sa répétition. Cette période est également marquée par son rapprochement avec le Parti communiste de Belgique. Mis au banc par les nazis, Magritte se fait discret pendant la Seconde Guerre mondiale où il se lance dans le « surréalisme en plein soleil », version impressionniste de sa peinture. À la Libération, il renoue de façon ambiguë avec Paris en exposant la série dite de la « période vache ».

Niveau 1

1951 - 1967

La dernière partie du Musée s'intitule Le Domaine enchanté et se concentre sur les recherches de Magritte sur la répétition ainsi qu'aux grandes images magrittiennes focalisées autour de L'Empire des lumières et du Domaine d'Arnheim.
Les œuvres majeures de l'importante collection des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique sont accompagnées de prêts gracieusement consentis par des collectionneurs privés.